Anthropisation et insectes : un problème de taille
La biodiversité mondiale est aujourd’hui confrontée à de nombreuses pressions : changement climatique, artificialisation des sols, fragmentation des milieux naturels, pollution chimique et les insectes sont parmi les premiers touchés. Avec près de 1,3 millions d’espèces décrites et existantes et près de 10 000 nouvelles espèces inventoriées chaque année, les insectes constituent une source de biodiversité qu’il est primordial de préserver. Ils représentent 55 % de la biodiversité des espèces et 85 % de la biodiversité animale.
TCHERNOBYL
33 ans après l’accident nucléaire, la nature se porte bien !
Aujourd’hui, la zone est toujours interdite aux être humains. L’accident a eu un impact majeur sur la population humaine. A « forêt rouge », forêt de pins est morte instantanément. Peu d’animaux ont survécu aux doses radioactives les plus élevées. Les scientifiques ont supposé que la zone deviendrait un désert de vie. Et pourtant. Ours brun, loup, lynx, bisons, chevaux de Przewalski, loutres, poissons, oiseaux, abeilles y prospèrent. La zone abrite désormais une grande biodiversité animale et florale.
L’absence d’humain et la capacité d’adaptation de la biodiversité démontrent que l’impact de l’homme est plus négatif qu’un accident nucléaire.
La zone, inaccessible à l’homme pour les 24000 prochaines années, doit maintenant devenir un sanctuaire pour les êtres y vivant en symbiose. Sans parler de Paradis, la zone de Tchernobyl doit devenir la plus importante réserve naturelle d’Europe.
BIODIVERSITE
La méditerranée ! Cette magnifique mer est malheureusement, par sa situation géographique particulière, la mer la plus polluée au monde. 250kg de plastique s’y déversent chaque seconde !
PRESERVATION
4 espèces qui reprennent du poil de la bête :
Le Rorqual commun était 320 000 en 1920 puis 50 000 en 1970 ! la population totale de cette baleine a doublé depuis pour atteindre 100 000 animaux en Atlantique Nord.
L’Ibis chauve présent au Maroc est passé de 75 couples reproducteurs en 1981 à 147 en 2018.
L’Albatros d’Amsterdam nichant sur L’île d’Amsterdam, une île française de l’Océan Indien, est passé de 8 couples reproducteurs en 1981 à 46 aujourd’hui.
Des programmes de préservation ont permis au Pigeon Rose de passer sa population de moins de 10 oiseaux en 1973 à près de 500 en 2018.
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